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Dessiner….c’est toucher du regard ce que les autres ne voient pas » Lapszynski Eric
Lors de mon dernier article écrit d’un seul trait en réaction à une œuvre artistique, je déclarais mon amour pour l’Art et pour les œuvres d’un artiste en particulier. Cet artiste a le don de créer des toiles « aspirantes » qui invitent à la réflexion et à l’introspection. Au-delà de l’œuvre présentée, j’ai donné la parole à son créateur qui «aspire» et inspire tant d’émotions. Lorsque je regarde ses yeux, mon âme se découvre et parfois un nœud se forme au niveau de la gorge tant l’émotion est Grande. Je vous livre ici l’interview qui est la suite logique du précédent article.
Bonjour Éric, Peux-tu te présenter aux lecteurs de « MonEncre » ?
Bonjour, je suis Éric Lapszynski, 46 ans habitant Montrouge et artiste peintre. Je réalise des œuvres à l’encre de Chine et aux pastels gras sur papier de différents formats.
(Je te remercie pour cette belle entrée en matière) Quand as-tu découvert ta fibre artistique ?
Je l’ai depuis toujours je pense. Depuis mon enfance, mon adolescence et maintenant encore plus qu’hier. J’ai créé à différents stades de ma vie mais c’est maintenant que je vis pleinement mon œuvre….ma passion. J’ai depuis longtemps atteint ce point de non-retour et je ne peux et ne veux que m’y perdre encore plus. (Une éternité artistique ?)
On t’a découvert sur ce blog à travers une œuvre pastel mais tu utilises d’autres matières : lesquelles et en quelles circonstances ?
J’ai commencé avec l’encre de Chine et j’ai mis en place des techniques ou procédé personnels. Je me suis ensuite naturellement orienté vers autre chose : le pastel gras matière onctueuse et particulière. Le travail est différent car j’utilise des couleurs existantes que je fais collaborer entre elles alors qu’avec l’huile la couleur recherchée peut être créée en mélangeant. Ces derniers temps je ne travaille qu’avec du pastels gras et un peu d’encre de Chine.
Comment as-tu fait évoluer ta technique ou tes techniques dans le temps ? Peut-on y voir des étapes ou des paliers ?
Je suis en apprentissage jusqu’à la fin de ma vie et chaque jour est une découverte de techniques et de savoir-faire qui enrichissent ma palette. Peindre est un métier à savoir faire, faire encore et encore pour maîtriser le geste et offrir un savoir-faire mais il faut aussi ce petit truc qui fait vibrer. La virtuosité dans la technique est nécessaire mais ne suffit pas.
Tes œuvres provoquent beaucoup d’émotions tant par la profondeur que par les limites qu’elles repoussent. As-tu conscience de provoquer cela chez le spectateur ?
J’ai progressivement accepté cet état et maintenant je suis convaincu de la sincérité des émotions de ceux qui plongent dans mon univers. Je présente quelques chemins à prendre. Je veux que le spectateur soit vraiment absorbé et se perde. En somme : Qu’il S’approprie mon œuvre et en devienne l’acteur !
Question un peu particulière : quel sentiment domine ? 1- quand tu termines une toile 2 – quand tu t’en sépare
1) Ça dépend du temps de réalisation mais il y a toujours le sentiment joyeux d’avoir achevé son œuvre même si souvent l’idée de départ a laissé la place à autre chose. Souvent je termine à peine un dessin que je suis déjà en réflexion sur autre chose, d’ailleurs l’ancienne œuvre peut m’orienter ou ne pas m’orienter.
2) Je n’ai pas de problème à me détacher d’une œuvre, car je sais qu’elles sont de toute façon miennes pour toujours, simplement chez les autres. Le fait de les revoir me fait toujours plaisir.
Tu partages tes œuvres sur Facebook avec tes amis et les commentaires s’étirent tard dans la nuit. Que t’apporte ce réseau social et comment accueilles tu les éloges ?
C’est un moyen moderne de montrer ce que je fais. Cela pourrait être un baromètre sur ce que je fais et qui plait. Mais je sais pourquoi je peins. Je n’oriente pas mon travail en fonction des « j’aime ». Mais je suis toujours à l’écoute des remarques et des commentaires qui peuvent me faire progresser.
En dehors des réseaux sociaux, peut tu nous dire où peut on te rencontrer en chair en os et acheter tes toiles ?
Je suis au marché d’Edgar Quinet (Paris 14ème) presque tous les dimanches. Vous pouvez me rencontrer et voir une partie de mes œuvres. Sinon allez sur http://lapsart.com/et commander des œuvres. :))
Éric Lapszynski pour MonEncre
Je tiens à remercier une autre Artiste, Photographe cette fois-ci. C’est elle qui m’a fait connaitre Éric et qui a pris les photos de l’article. Elle s’appelle Rhiz (moi je l’appelle petite sœur)
Abdelhamid NIATI et Rhiz GDZ… and the Artist Eric Lapszynski
Il y a une phrase dans cette interview qui, à mon humble avis, définit en partie le travail d’un véritable artiste : »j’ai mis en places des techniques ou procédés personnels ». On retrouve cette caractéristique dans la plupart de l’histoire des grands artistes, pour n’en citer qu’un que je connais passionnément, Michel-Ange.
Je n’ai pas la chance d’avoir vu les oeuvres d’Eric pour les toucher du regard, je n’en vois que les images sur les réseaux et ce blog, mais elles me transmettent déjà leur message et des émotions.
Merci pour cette rencontre.
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Les œuvres d’Eric sont à l’image de cette phrase. Elles sont fortes au point d’avoir envie de s’y perdre.
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Enfin je prends le temps de lire cet article !
Je suis Eric sur les réseaux et c’est toujours vraiment chouette d’admirer ses œuvres qui arrivent sur mon fil d’actualité, j’aime beaucoup la présentation
Super boulot d’équipe !
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Un joli travail en effet. Eric nous régale de ses toiles. Tu seras peut être la prochaine. Qui sait ?
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Un vrai regard, sur soi et le monde. Merci de ce partage Abdelhamid.
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C’est un plaisir Jacques. Eric est un artiste immense et un homme exceptionnel
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