Oran, Capital de l’ouest algérien et ville d’origine de ma famille. Une des rue porte mon nom: la rue des frères NIATI
N comme Noblesse de l’art. Un art d’écrire que je tente de maîtriser au mieux jour après jour et auquel je sacrifie une bonne partie de ma pensée pour graver mes réflexions et ravir mes lecteurs.
« Regarde les astres qui éclairent le ciel : aucun d’entre eux ne reste au même endroit. » – Sénèque
I Instruction parentale. Deux êtres dont le caractère exceptionel ne fait aucun doute. Je leur doit tout et aucun présent même multiplié à l’infini ne m’acquittera de cette dette. Pourquoi rembourser ces 2 êtres qui ne m’ont jamais rien demandé sinon d’être constant dans l’effort. Pas seulement celui du travail, mais également celui de pardonner, d’aimer, d’endurer, et de tout donner sans jamais demander en retour une quelconque rétribution.
A Arabe ou Algérien. Les 2 en fait, mais seulement de langue car berbère comme tout le Maghreb. Une terre qui ne m’a pas vu naître mais qui m’a ouvert les bras en 2006 alors que je lui avais tourné le dos en 1993. Terre de mes ancêtres, des gens patients, de la sagesse, de la piété. Terre plurielle par la beauté de ses paysages alors pour mieux l’apprécier je me déleste de tout ce qui sonne ou brille.
T Travailleur infatigable. Je travaillerais jusqu’à la fin je le sais. Je m’ausculte depuis suffisamment longtemps pour savoir que je descends d’une lignée de combattants et de combattantes du devoir accompli. Travailler pour l’humanité en considérant que ma vie n’a pas de fin et qui a soif intarissable de connaitre les choses et les êtres.
I Ignorant les limites. Je le dis souvent me seule limite est ma durée de vie. Le monde est vaste et j’ai toujours eu pour but de le parcourir pour rencontrer l’autre et lui tendre la main comme d’autres l’ont fait avant moi. Apprendre à connaitre ceux et celles qui partagent la même sphère bleue qui nous a tous vu naître. Ignorant les limites car toujours au fond des tâches que j’entreprends. En regardant le ciel, je n’ai jamais vu de mur érigé pour me stopper alors pourquoi s’enfermer ?
Cette année mon patronyme a soufflé ses 2302 bougies
Abdelhamid NIATI- Tout droits réservés
Il s’agit là d’un texte très profond. Merci pour le partage avec les lecteurs.
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Merci Claire
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Merci pour ce commentaire. Le partage est source d’écriture.
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J’aime beaucoup ton paragraphe sur l’instruction parentale… c’est ce que je pense de mes parents. Je leur doit tout et j’essaie juste de leur montrer que ce qu’ils m’ont appris est bien ancré en moi…
J’aimerais que mes 4 filles pensent la même chose dans quelques années (pour le moment je suis « gonflante » (dixit ma + grande) et supertropgéniale (dixit les autres)…
Est-ce que tu pratiques la calligraphie ?
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Elles te le rendront. Le côté rebelle s’effacera un jour. Un de mes cousins pratique la calligraphie et c’est impressionnant de justesse.
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Magnifique. Je n’avais pas encore lu cet article. Bien sûr, il me parle. L’importance des noms est un de mes thèmes préféré.
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En bon storyteller, cela raconte bien des histoires.
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